En route vers la Corse ! (2/3)
Le lendemain je me lève tôt par solidarité avec Pierre qui part au travail. Nous prenons le petit dej ensemble et on se sépare vers 7h30. En réalité, je vais rester chez lui jusqu'à 9h15 pour essayer de comprendre ce foutu GPS dans lequel n'apparait pas les trajets que j'ai créés sur le Mac. Grrr !!! Je pars sans avoir trouvé la solution…
J'avais envisagé plusieurs possibilités pour cette journée : prendre la route Napoléon que je commence à connaitre mais dont je ne me lasse pas ou descendre vers Marseille en passant par les gorges du Verdon. Pierre me signale que les gorges à cette période est un vrai calvaire à moto : des touristes partout, des campings cars qui se trainent et plus personne qui ne fait attention à la route.
Je choisis de traverser la vallée de la Maurienne et de retenter les cols du télégraphe et du Galabier. L'année dernière je les avais franchis dans une purée de pois et avec 10°C, cette journée s'annonce nettement meilleure. Effectivement dès les premiers lacets, quel plaisir malgré la circulation (camions, campings cars, voitures). Des centaines et des centaines de cyclistes gravissent chaque jours ces 2 cols mythiques. Le sommet du Télégraphe ne représente pas d'intérêt majeur et je plonge vers Valloire pour attaquer le Galibier. Cette 2e ascension est un véritable bonheur sous le soleil. Il me rappelle celui de la bonnette avec une végétation qui se raréfie au fur et à mesure que je gagne de l'altitude. La température chute également mais reste agréable. Je m'arrête au sommet pour contempler le paysage magnifique, beaucoup de cyclistes immortalisent l'instant devant la plaque qui indique le point culminant.
Je file ensuite vers Briançon et repasse par le lac de Serre-Ponçon en longeant la Durance et ses eaux tumultueuses. Le bleu du lac est toujours aussi spectaculaire : les couleurs semblent saturées naturellement entre le ciel, les forêts, les cultures. J'ai choisi de passer par le "petit" col de Pontis et au sommet une descente très très impressionnante commence avec des dizaines de lacets qui s'enchainent. Impossible de passer la deuxième ! Je rejoins Dignes les Bains et la fatigue commence à se faire cruellement sentir. Je ne rêve que d'un vrai matelas, d'une douche et le fin du fin d'une chambre climatisée… Pas le courage de monter la tente, je suis à moitié dans les pommes depuis un bon moment. Le repas de midi me tient encore au corps : ce soir je jeûne…
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Pierre se prépare à aller au boulot, sa GS est de 2005, comme Ursula |
J'avais envisagé plusieurs possibilités pour cette journée : prendre la route Napoléon que je commence à connaitre mais dont je ne me lasse pas ou descendre vers Marseille en passant par les gorges du Verdon. Pierre me signale que les gorges à cette période est un vrai calvaire à moto : des touristes partout, des campings cars qui se trainent et plus personne qui ne fait attention à la route.
Je choisis de traverser la vallée de la Maurienne et de retenter les cols du télégraphe et du Galabier. L'année dernière je les avais franchis dans une purée de pois et avec 10°C, cette journée s'annonce nettement meilleure. Effectivement dès les premiers lacets, quel plaisir malgré la circulation (camions, campings cars, voitures). Des centaines et des centaines de cyclistes gravissent chaque jours ces 2 cols mythiques. Le sommet du Télégraphe ne représente pas d'intérêt majeur et je plonge vers Valloire pour attaquer le Galibier. Cette 2e ascension est un véritable bonheur sous le soleil. Il me rappelle celui de la bonnette avec une végétation qui se raréfie au fur et à mesure que je gagne de l'altitude. La température chute également mais reste agréable. Je m'arrête au sommet pour contempler le paysage magnifique, beaucoup de cyclistes immortalisent l'instant devant la plaque qui indique le point culminant.
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