Tour de Corse sept 2012 - Jour #2

6:30, je me réveille mais tout le monde est encore endormi.
Je sors et la côte apparait. Moment magique…

On arrive sans encombre et à l'heure (7h00) à Ajaccio.
7:00, on va bientôt débarquer
Les petits sablés de Chloé avec un café : la journée s'annonce super !
Merci ma fille !
Au garage, je retrouve le couple qui avait pris une cabine (pfff, petits joueurs) et on décide de commencer cette journée tous les 3 par un café au centre ville.

Le jour se lève sur la cathédrale
Bon, on est tôt et le barman est moyennement luné à cette heure-ci. Le premier contact avec les insulaires n'est pas super…
Premier vrai café sous les platanes avec un couple de motards.
On papote pendant une heure et on se sépare. Au programme pour moi : déjà trouver un câble USB pour recharger l'iPhone (celui que j'ai embarqué à rendu l'âme). Ensuite changer l'ampoule avant qui a cramé juste avant de monter dans le bateau.
A la concession KTM (!) pour un changement d'ampoule
Je longe le port et arrive à la concession KTM qui me chambre gentiment, moi et ma BM. Jusqu'à ce qu'une 990 Adventure arrive sur un plateau avec l'embrayage mort… L'ironie change de camp et je leur demande si je peux prendre la scène en photo, ils me répondent que ce n'est pas la peine… En tout cas, ils ont l'ampoule et j'arrive à la changer tout seul (un exploit pour moi…).

La sortie d'Ajaccio est sans aucun intérêt : les zones commerciales s'étendent de plus en plus. Par contre après une quinzaine de kilomètres, je bifurque vers le col de Sarrola selon les indications du guide Michelin et là commence une journée extraordinaire !


Premiers paysages qui me donnent une pêche d'enfer !
Je redécouvre tout à coup pourquoi l'île me laisse de tels souvenirs chaque fois que j'y pose les roues. Les virages s'enchainent au milieu du maquis et des châtaigniers. Je m'élève rapidement et des paysages que je ne connaissais pas se dévoilent. Et quels paysages !!!Je m'arrête longuement dans une épingle pour faire des photos et un Corse se gare à mes côtés pour tailler la bavette. A 75 ans, il me parle de son île avec passion. Il n'est allé que 3 fois sur le continent et pas plus haut que Marseille… 2 fois pour un match de foot (!) et une fois pour une opération. Il est à la recherche de ses chiens qu'il envoie dans le maquis pour qu'ils lui rabattent des sangliers. On les entend dans le lointain (les chiens, pas les sangliers…). La chasse pour cette espèce qui prolifère de plus en plus (jusque sur la route des Sanguinaires !) est ouverte depuis le 15 août.Je m'arrête vers 11:30 pour un petit coca dans un village perdu. Je n'ai pas encore faim et j'entame une nouvelle conversation avec le serveur qui fait ses études à l'université de Corté (licence pro gestion des eaux et de la forêt, ou quelque chose comme ça).
A Arbori
Je n'ai jamais vu des Corses aussi disponibles pour bavarder. C'est sûr que je devais être son premier client de la journée., ça doit aider…Je m'arrête à Vico pour manger sous les platanes et je rejoins Porto par la route d'Evisa.
Miam, je n'ai pas fais un vrai repas depuis 30 heures !
La bien nommée
De Porto à Cargèse, c'est à nouveau le coup de foudre pour ces paysages que j'ai pourtant vus et revus. Mais je crois bien que je ne m'en lasserai jamais…
Evisa
Les Chalanche reste un de mes endroits préférés de l'île.
Ça ne se voit pas, mais j'ai une super banane sous le casque !

J'arrive à la plage de Chuini que je retrouve avec pas mal d'émotion pour y avoir passé de nombreux étés en famille et entre amis…Au bout de la plage, il existe une petite location de bungalows et j'avais repéré sur la toile qu'on pouvait y planter sa tente. Bon 25€ pour moi tout seul, c'est pas donné pour être sur la plage. Mais la perspective de la douche après 48h00 de voyage me fait tripper autant que d'aller me baigner ! Je commence à sortir mes affaires de camping et là, je m'aperçois que j'ai tout…sauf la tente. Je retourne tout (ça va vite sur une moto…) mais non, rien !!! Je me maudit, c'est pas possible d'avoir tout préparé méticuleusement et d'oublier ça ! Le propriétaire me propose une chambre à 55 € mais je préfère une vieille caravane à 40. Le problème maintenant c'est qu'il va falloir trouver des bons plans jusqu'à la fin de la semaine pour ne pas exploser le budget.Mais ce n'est pas ça qui va me gâcher mes vacances. Quelles que soient les dépenses, je sais que c'est le souvenir de ce que je ferai qui restera. Le fric, je m'en remettrai…
La lumière baisse sur la plage de Chiuni
Et le soleil finit par disparaître…
La plage n'est qu'à une trentaine de mètres et plutôt déserte en cette mi-septembre. Quelques enfants (on est samedi) mais surtout des retraités. Quel contraste avec la plage que j'ai connue jusqu'à il y a 4 ans ! La mauvaise surprise, c'est la température de l'eau. Elle est plutôt froide ! Je ne m'attendais pas à ça, mais je me décide à y aller quand même. Les souvenirs d'Arthur enfant que j'emmenais par la main, avec masque et tuba, pour voir les poissons et les petits poulpes me remontent en mémoire. Séquence nostalgie : c'était il y a 10 ans, comme ça passe vite… J'ai la gorge un peu nouée, on ne se refait pas.Après ma douche, je retourne sur la plage. Je la longe jusqu'au club Med pour voir le soleil plonger dans la mer. C'est là que c'est le plus dur : n'avoir personne avec qui partager ces moments. J'abandonne l'idée d'aller trainer dans les bars de Cargèse : restriction budgétaire oblige. J'irai y prendre mon café demain matin. Alors je me contente d'une salade de thon et d'un café soluble. Allez un petit DVD et un gros dodo !




   



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