Tour de Corse sept 2012 - Jour #6
Je pars du gîte sans avoir pris de petit dej.
Je compte m'arrêter avant Bastia sur une plage pour en prendre un. Mais finalement je ne vois rien et je pousserai jusqu'à la ville. Je m'installe sur le cour Napoléon et je prend mon temps.
Au moment de repartir, il commence à flotter pour la première fois… Je monte jusqu'au col de Téghine et fais quelques kilomètres en direction d'Evisa. Mes fringues commencent à être trempées et je prend la décision de revenir sur mes pas et de descendre à St Florent. S'il pleut toute la journée, je trouverai plus facilement à m'occuper là-bas.
Je retrouve la place principale et contre toute attente, le ciel se dégage au bout d'une heure. Je décide de reprendre l'étape du jour comme prévu.
La route que j'emprunte me dévoile de nouveaux paysages sur le golfe au fur et à mesure que je m'élève.
La bonne surprise c'est que je passe par Murato et sa célèbre église que je n'avais encore jamais vue. Elle fut classée monument historique très tôt (± 1830) par Prosper Mérimée.
Je continue la boucle qui me fera rester à l'intérieur de l'île jusqu'au soir. Là encore, plein de nouvelles routes inédites. Des paysages désertiques et par endroits noyés dans les nuages. A part quelques chasseurs, personne.
A Ponte Leccia, je bifurque pour prendre la direction de la Castagniccia. Ce n'est pas uniquement la région des châtaignes mais aussi celle des vaches, cochons, chèvres. Et tout ce petit monde se balade évidement sur la route…
Passage délicat également lors de travaux vers Cervione. Bon je me rappelle la conduite à tenir : debout sur les cale-pieds, regard loin devant et surtout pas trop lentement. Et ça passe malgré quelques glissades…
Arrivé sur la côte orientale, il faut encore que je trouve un plan pour la nuit. Je passe jeter un coup d'œil à l'ancien camp de Figareto qui est complètement à l'abandon. Mais la grande terrasse où nous prenions les petits déj, les blocs sanitaires, le robinet extérieur qui attiraient les guêpes (les fesses d'Arthur s'en souviennent), la réserve qu'on avait rangée, tout me revient en mémoire malgré les ronces qui envahissent tout.
Je vais faire quelques courses au Super U de Folleli comme avant : de quoi diner sur la plage. J'ai repéré un accès et je peux emmener Ursula tout au bout, presque sur le sable.
En plus juste à côté, il y a une paillote fermée après la saison et je pourrai m'installer sur la terrasse, face à la mer. Mais il y a un balai incessant de personnes qui viennent voir le coucher du soleil et j'ai peur de me faire repérer. Je n'ai pas envie de me faire déloger à 2h00 du mat. En plus, à la tombée de la nuit, les moustiques attaquent dur !
Bref, je décide de retourner m'installer au camp de Figareto. J'y arrive aux dernières lueurs du jour, pour plus de discrétion et juste à temps pour installer mon bivouac.
Je prépare donc ce résumé sur un éditeur de texte et je mettrai en ligne plus tard. J'entend tous les bruits de la nuit, grillons, grenouilles et les avions en phase d'approche, l'aéroport de Bastia n'est pas si loin…
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Le jour se lève sur le Cap Corse |
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Petit déjeuner sur le cours Napoléon de Bastia |
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Au col de Teghime, sous la flotte… |
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Je vais attendre que ça se calme à St Florent |
La route que j'emprunte me dévoile de nouveaux paysages sur le golfe au fur et à mesure que je m'élève.
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Le soleil est revenu : ici entre Oletta et Murato |
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L'église de Murato |
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Et un petit panoramique du site |
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Sur la route de Lento |
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Des routes qui donnent le sourire |
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A chaque virage, la prudence est de mise |
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Les routes restent glissantes. C'est toujours humide par ici. |
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J'arrive dans la Castagniccia : les châtaignes commencent à être mures. La récolte commence. |
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Il faut quand même vouloir vivre ici… |
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Passage Rock'n Roll ! |
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Le camps de Figareto : dans un triste état… |
Je vais faire quelques courses au Super U de Folleli comme avant : de quoi diner sur la plage. J'ai repéré un accès et je peux emmener Ursula tout au bout, presque sur le sable.
En plus juste à côté, il y a une paillote fermée après la saison et je pourrai m'installer sur la terrasse, face à la mer. Mais il y a un balai incessant de personnes qui viennent voir le coucher du soleil et j'ai peur de me faire repérer. Je n'ai pas envie de me faire déloger à 2h00 du mat. En plus, à la tombée de la nuit, les moustiques attaquent dur !
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Je regarde les derniers rayons de soleil et je retourne m'installer au camp. |
Je prépare donc ce résumé sur un éditeur de texte et je mettrai en ligne plus tard. J'entend tous les bruits de la nuit, grillons, grenouilles et les avions en phase d'approche, l'aéroport de Bastia n'est pas si loin…
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