La nuit fut relativement correcte.
Même si la terrasse s'est révélée bien dure et le duvet trop chaud, j'ai dormi par intermittence de 11h00 à 7h00.
Je regarde le soleil se lever à travers les feuillages, face à moi. Je prends le temps…
L'eau frémit pour un premier café soluble tandis que je remballe le campement. Ursula est toute trempée de rosée…
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Ça y est, tout est remballé : on peut repartir. Ciao le camp !
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Je m'arrête très rapidement pour un vrai petit déjeuner dans un café de Folleli qui dispose d'internet.
Un plein d'essence plus tard, je repars vers la Castagniccia. Plusieurs vaches crevées au bord de la route empestent sur plusieurs centaines de mètres : gaz !
A 1000 m d'altitude, j'ai froid et je rajoute une couche. Les routes de la région sont sinueuses et défoncées : je ne dépasse pas le 40-50 km/h. Mais je prend mon temps : c'est déjà l'avant dernière étape.
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| La Castagniccia est sous les nuages, mais la lumière est vraiment belle ! |
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| Ça caille ! |
Chaque arrêt pour un café me donne l'occasion de discuter avec le patron : jeune ou moins jeune. C'est vrai qu'ils sont vraiment sympas à l'intérieur des terres, et la moto est souvent un bon vecteur de communication.
Je modifie l'itinéraire en fonction de l'hébergement que j'ai trouvé pour cette nuit : le gîte d'étape de Cozzano. A midi je fais un crochet non prévu par Corte pour refaire le plein d'essence (j'ai bien fait, je n'aurai pas fini l'étape…). Je mange une pizza à une cafétéria de super marché : pas glamour mais pratique.
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| Répétez après moi… |
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| Quand on y dit qu'il faut faire gaffe dans les virages… |
Entre Corte et la magnifique forêt de Vizzavona, la route est géniale : un vrai billard tout en grandes courbes. Ursula s'en donne à coeur joie et j'ouvre en grand : 5e, 6e. J'ai la grande banane sous le casque !
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| Col De Scalella |
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Après Santa Lucia di Mercurio, la route du col est géniale.
Je peux enfin passer la 5e et 6e ! |
Au bout du compte, j'aurais fait 220 km aujourd'hui, une sacrée étape.
J'arrive au gîte et file prendre une douche : je me sens super crade après 2 journées de roulage !
Je partage la chambre avec un couple de marcheurs assez sympas. A l'heure de l'apéro, un descendant direct de Napoléon (c'est lui qui le dit !) m'offre une Pietra et me parle de son ancêtre. Nous sommes une bonne douzaine au diner, surtout des randonneurs, dont 3 strasbourgeois, mais sans accent ;-)
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| Pour la 1ère fois, je partage ma chambre avec 2 autres randonneurs. |
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| Dernières lueurs du soleil depuis le gîte |
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| Le gîte baigné de lumière. Le soleil va disparaître dans quelques minutes. |
Demain c'est la dernière étape et à cette heure ci je verrai les lumières d'Ajaccio s'éloigner…
Mais bon, j'ai encore toute la journée de demain. Je sens que je vais faire durer le plaisir. Si j'ai le temps, je ferai peut être un arrêt à une plage.
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