On dirait le Sud - Sept 2011 (7/7)









Dernière étape, ce soir je serai rentré. Mais d’ici à la Marbache, j’ai presque 600 km à couvrir, la journée sera longue !

A 9h00 et après un solide petit déjeuner, je quitte Didier et son épouse.
Merci du fond du cœur pour votre hospitalité ! Ce fut une super soirée en votre compagnie. Et puis votre région est vraiment magnifique et je ne m’interdis pas de revenir vous faire un petit coucou, à la boutique ou à la maison.



Je quitte Méaudre sous les 1ers rayons de soleil.
La météo annonce une superbe journée même si je supporte bien la doublure à cette heure matinale.
Pour rejoindre Grenoble, je dois d’abord traverser les gorges d’Engins.
Le soleil ne pénètre pas encore ces reliefs encaissés.

1/2 heure plus tard dans la descente vers Grenoble, la température remonte.
La traversée de la ville va être une vraie galère : le GPS va m’embarquer dans les embouteillages et je vais perdre beaucoup de temps. J’ai choisi de passer par le massif de la Chartreuse et ça m’oblige à traverser Grenoble par les petits axes pour trouver la route du col de Porte (1326 m), bien connu des coureurs du Dauphiné Libéré et du Tour de France.
Je redescend par Saint-Laurent-Du-Pont en passant par les nombreuses trouées réalisées dans la roche.


A proximité de Chambery, (je commence à voir le lac dans le lointain), je bifurque vers le col de l’Epine (987 m), dernier col de la journée.
La chaîne de l’Épine est un long chaînon du massif jurassien qui court du nord au sud, depuis le col de l’Épine, en banlieue de Chambéry, jusqu’à la bordure occidentale du massif de la Chartreuse au nord de Saint-Laurent-du-Pont (d’où je viens).
Je prends le temps de m’arrêter au milieu de la forêt pour aller admirer le panorama sur Chambéry et son lac.
C’est comment dire : wouaaaah !


Après la descente, je franchit le Rhône qui n’a pas encore, ici, la largeur qu’on lui imagine habituellement.
Je quitte la Savoie par les petites routes, bordées de grands étangs.
Les reliefs à l’arrière plan s’adoucissent, comme un avant-goût du Jura.
J’apprécie toujours les petites routes jurassiennes. Elles sont la plupart du temps désertes et viroleuses, bordées de prairies et de forêts.
On prend autant plaisir à donner un petit coup de gaz dans un enchainement de virages que de flâner la visière relevée. Ce n’est pas de la haute montagne, mais le plaisir de rouler est aussi fort.
Les spécialités jurassiennes ne sont qu’à 12 km ;-) mais je dois bifurquer…
Je me tape encore pas mal de bouchons à Besançon avec la sortie de bureaux. Le postérieur et les cervicales commencent vraiment à être douloureux mais bon, pas le choix, il faut rentrer. Les petites pauses que je m’octroie n’apportent un soulagement que de quelques minutes. De retour sur la selle, les douleurs reviennent aussitôt.
Sur la 4 voies entre Epinal et Nancy, je regarde le soleil se coucher derrière la colline de Sion.
Encore un coup d’œil sur Nancy dans la descente de Gentilly, les derniers kilomètres…
L’entrée de Marbache : fin de la virée et retour à la case départ…
Ce fut une super semaine. Le compteur affiche 2600 km, c’est peu finalement mais ça représentait entre 6 et 9 heures de moto par jour. J’aurais aimé m’arrêter plus souvent, pouvoir laisser la moto sans crainte et me balader à pied. Mais c’est sans remord : quand je fais la somme des paysages vus, des régions traversées, des gens rencontrés, c’était une super idée de partir en ce début septembre. A tel point que je me suis promis de remettre le couvert l’année prochaine.

On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d’un million d’années
Et toujours en été

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