On dirait le Sud - Sept 2011 (1/7)

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Je pars de Nancy en début de matinée. Je ne m’attarde pas dans la traversée des Vosges : je connais…

Les premières couleurs de l’automne font leur apparition. L’air est très doux, le soleil bien présent, tout baigne. Ursula ronronne de plaisir…
Je me rapproche du Jura. La frontière Suisse, le beau temps : la douane volante est sortie s’oxygéner. Le d’jeun en 206 a droit a une fouille intégrale de son véhicule.
Les premiers contreforts du Jura apparaissent. Les routes sont désertes, les virages s’enroulent, toutes les aérations de la veste et du pantalon sont ouvertes : that’s life !
Une petite pensée en arrivant à la hauteur de Metabief : en 2002, j’avais fait la traversée de la GTJ en VTT avec 4 copains pendant une semaine. Un excellent souvenir !
Après Pontarlier, je passe à côté du magnifique châteaux de Joux que j’avais visité sous la neige et dans le froid en février 2009. Prison d’État, il a hébergé des personnages aussi illustres que Mirabeau ou Toussaint Louverture.
Je passe une 1ère fois la douane suisse à Vallorbe. Je suis en avance sur mon timing, je vais prendre mon temps.
La robe d’Ursula est plutôt en harmonie avec le drapeau helvète non ?
Après avoir longé le lac de Brenet, je m’approche de celui de Joux. Ce dernier gèle fréquemment pendant l’hiver et dans le passé la glace était exportée en plaine et à l’étranger pour les besoins des hôpitaux, brasseries et restaurants.
Sa surface atteint 9,5 kilomètres carrés.
Je continue ma petite balade en Suisse. Les paysages sont gentiment vallonnés, les villages nickels, rien ne dépasse… la Suisse quoi. Au point qu’une zone de chantier parait presque incongrue, et pour tout dire, me fait presque plaisir !
Ici, on se sentirait presque coupable dès qu’on franchit la ligne médiane, même en toute sécurité…
Retour en France pour quelques dizaines de kilomètres. Toujours en avance sur mon planning, je décide de bifurquer par rapport à mon tracé initial. J’avais gardé un très bon souvenir de la côte de St Cergue qui descend à Nyon et qui longe le lac Leman jusqu’à Genève.
Effectivement la descente est vraiment sympa : je roule sur le couple, cool. Seuls les excités locaux, en sportives ou en supermot, genoux dehors, en quête de chrono, me gâchent un peu le plaisir avec leurs dépassements hasardeux. Décidément je n’aurai jamais la même conception de la moto qu’eux… l’âge sans doute…

Je n’ai jamais été trop sensible à l’architecture impersonnel des bâtiments helvètes. A part quelques palaces ou banques le long du lac, le reste me fait penser à Neuilly… à tout point de vue…
La traversée de Genève se révélera une vraie galère ! Entre les travaux et les déviations pour cause de courses de caisses à savon, je vais perdre plus d’une heure ! Le GPS est constamment en train de recalculer.
En plus je m’apercevrai (un peu tard) que la nouvelle batterie de la Drift, sensée tenir beaucoup plus longtemps que celle d’origine, est HS… Il faut qu’elle soit constamment alimentée par la prise 12V du guidon. Moi qui comptais également l’utiliser à pied, c’est foutu ! Plus de prise de vue pour la journée… Pour clore le tout, le ciel s’assombrit de plus en plus. La fin de l’étape se rapproche. Arriverai-je au sec à la Roche sur Foron (prés d’Annecy) ?
En repassant la douane, on arrive à Annemasse et là c’est carrément moche. Vivement que je quitte la ville ! A peine sorti, les premières gouttes commencent à se faire sentir et au bout d’un 1/4 h je décide de m’abriter pour enfiler combi de pluie et sur-gants. Ursula n’aura pas besoin de douche ce soir, elle est toute propre !
J’arrive finalement chez Pascal vers 20h00. Un grand plaisir de retrouver ce pôte de lycée ! Une amitié de 30 ans !
Ce grand gaillard à l’humour corrosif a monté depuis pas mal d’années un studio d’images numériques, de retouches et de créations.
Allez un p’tit coup de pub : http://www.semaphore-photo.com/

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